* Enseignant retraité , je pratique la photographie depuis 45 ans.
* En 2013 , je suis devenu le photographe attitré de la Compagnie Théâtrale Martégale « Les Scénographes » basée à Martigues (13) et en assure le secrétariat et le poste de responsable de la communication – contacts et liens avec les différents médias – depuis janvier 2018.
* De 2016 à 2021 , j’ ai effectué les couvertures photographiques pour l’ensemble des évènements et manifestations réalisés par l’Ecole de Danse Ar’Danse de Martigues (13).
*Le photographe est l’ambassadeur d’une société sans cesse en mutation dont l’image est le vecteur indispensable. Quelle que soit la vocation de l’image à savoir industrielle, familiale, sociale, « paysagère », architecturale, abstraite, publicitaire, journalistique, de charme , glamour , elle demeurera toujours le support par lequel le photographe peut exprimer sa sensibilité et son approche du monde environnant.
*Je suis très éclectique en matière de photographie et ne privilégie pas un style par rapport à un autre. Pour ma part, tout est « photographie » . C’est la photographie qui donne vie au sujet concerné. D’ailleurs , à ce sujet , en matière d’art , le photographe n’est-il pas le peintre de la société moderne ? Le peintre et le photographe ont en commun la sollicitation d’un ou plusieurs de nos cinq sens , à savoir, entre autres, la vue et le toucher. L’un utilisera le regard pour affiner le cadrage , faire ressentir sa sensibilité , son approche du monde environnant au sein de sa composition. L’autre , en plus du regard ,de la perception visuelle , orientera sa création par le biais du toucher de la matière où l’artiste est en osmose avec sa production. En effet , certaines photographies peuvent être assimilées à de véritables tableaux ou inversement,car la frontière entre la photographie et la peinture est parfois bien étroite.
* Ne dit-on pas que ce ciel sur cette photo pourrait être un ciel pour peintres ? Certains éclairages , certaines luminosités rendus par la photographie sont de véritables clairs-obscurs. * Ne dit-on pas que telle photo pourrait ressembler à un « La Tour » ou un « Rembrandt » ? * Ne parle-t-on pas toujours en photographie de « nature morte » ? La palette des couleurs entre les deux écoles est immense. Le photographe , va jouer avec les contrastes , les balances des blancs , l’exposition , la saturation… Le peintre , lui , va rendre cette lumière , ces effets d’ombre , cette atmosphère particulière par la recherche de mélanges de couleurs et le dosage précis rendu par le pinceau ou le couteau.